Compte-rendu du Conseil d’école du 18 juin 2024
Présents :
Les parents d’élèves délégués : Mmes Caillot, Roussel, Belorgey, Didier, Dumay, Mr Hibon
Enseignant(e)s : Mmes Chatelet, Aublanc, Dechaume, Guillemin, Robin,
Bardin , Mrs Trintignac, Gombart
Les DDEN : Mr Nicot,
Mairie : Mr Garnier (maire), Mme Charry (adjointe)
Excusé(e)s : Mme Dury (enseignante), Mme Dilly (DDEN), Mmes Wheeler et Belgrade (parents),
Mr Bautheney (responsable périscolaire)
Prévisions des effectifs pour la rentrée 2024 :
Entre 170 et 175 élèves seront accueillis en septembre prochain, en tenant compte des ajustements que nous pouvons envisager d’ici la rentrée. Les inscriptions enregistrées à ce jour nous indiquent la répartition suivante selon les classes d’âge : 27 PS. 19 MS.
17 GS. 18 CP. 23 CE1. 35 CE2. 11 CM1. 21 CM2.
Proposition de répartition des effectifs :
Une configuration déséquilibrée selon les tranches d’âges se présente à nous. Nous attendons la toute fin de l’année scolaire pour affiner la répartition des élèves et constituer les classes. Une certitude : il y aura des classes à double niveau en maternelle et en CE2 (CE2/CM1).
Scolarisation obligatoire dès 3 ans et accueil des TPS:
La nouvelle disposition de la scolarisation obligatoire dès 3 ans, en vigueur depuis la rentrée de 2019, ainsi que l’accueil de quelques TPS (2 ans et demie) du début de l’année suivante, ont pu chez certains parents, susciter des interrogations, des malentendus.
Des parents peuvent solliciter l’école en cours d’année dès la date anniversaire des 3 ans de l’enfant et exiger son inscription. Après échange au sein de l’équipe enseignante et suite à des retours d’expériences, l’accueil d’enfants non scolarisés en cours d’année ne nous paraît pas très judicieux et toujours bénéfique. Leur intégration s’avère souvent bien plus délicate. Aussi, nous avons privilégié une scolarisation des TPS uniquement à la rentrée de septembre et non en cours d’année. D’autre part, je tiens à préciser qu’un enfant scolarisé en toute petite section maternelle (qui n’aura pas 3 ans révolus à la fin de l’année civile) poursuivra sa scolarité, l’année suivante, en petite section maternelle et non en Moyenne section, contrairement à ce que peuvent présager certains parents. Cette année la question de la scolarisation de TPS ne se pose pas au regard d’un effectif chargé en PS.
Sur cette question de l’intégration des enfants de 2 ans à l’école, « des classes passerelles » ont été organisées dans le courant de l’année avec la crêche de St Loup.
Accueil échelonné des enfants de Petite Section sur les 3 premiers jours de la rentrée :
un tiers des élèves de PS seront accueillis le lundi 2 septembre, un tiers le mardi 3 septembre et le dernier tiers le jeudi 5 septembre.
Le lundi 10 juin, le mardi 11 juin après la classe à 16 h30, une opération « portes ouvertes » a été proposée aux familles accompagnées de leur enfant (les futurs PS) . Cela a été l’occasion, pour les parents et les jeunes enfants, de rencontrer la maîtresse et de visiter l’ensemble de notre structure. Le 25 juin une nouvelle rencontre est prévue avec l’ensemble des familles, sans la présence des enfants.
Personnel enseignant à la rentrée / Atsems / AESH :
Pas de changements dans l’équipe enseignante à la rentrée. Des ajustements à prévoir pour les ATSEM (Doria Denay, absente cette année, va retrouver son poste à la rentrée prochaine Absente). Nous resterons donc dans une configuration avec 2,5 postes ATSEM. Pour ce qui concerne les AESH qui interviennent auprès d’enfants qui ont une notification MDPH, nous n’aurons probablement, comme à l’accoutumée, des informations précises qu’à la rentrée.
Bilan des activités pédagogiques et projets de fin d’année scolaire :
Visite à la ferme : une matinée à la ferme de Sagy pour les classes de PS et MS le 14 mai.
Ateliers santé en collaboration avec la Maison de santé de St Loup-Géanges (le 16 mai) : 4 ateliers proposés à toutes les classes de l’école sur des thèmes différents : les dangers du soleil,
l’exposition aux écrans, 2 ateliers sur le goût et la diététique.
La semaine sans écrans : du 20 au 26 mai.
Semaine voile à Montagny les Beaune pour les classes de CE1 (21-23-24 mai) et de CE1/CE2 (semaine du 10 au 14 juin)
Ecole et cinéma : participation au dernier film de l’opération, le 16 mai pour les MS et GS, le 17 mai pour la classe de CP à Chalon.
Sortie vélo jusqu’à Gergy, pour les classes de CM1 et CM2 le 28 mai, puis déplacement en bus vers ST Rémy pour participer à des ateliers sur la même thématique du vélo.
Journée Sports innovants, le 4 juin, pour ces 2 mêmes classes à l’espace Jean Zay de Chalon.
Ces 2 journées ont été organisées par l’USEP 71, fédération sportive investie dans les projets éducatifs et sportifs en école primaire.
Journée accrobranche à Givry pour les classes de GS et CP, prévue le lundi 17 juin et annulée en raison de la météo. Reportée le lundi 1er juillet.
Kermesse le vendredi 28 juin à partir de 17 h30. Spectacle des enfants + repas / buvette / jeux / tombola, organisés par l’APE.
Stage de réussite
Avant la rentrée de septembre, plusieurs élèves du CM1 au CM2 pourront participer au stage de réussite, encadré par 2 enseignant(e)s de l’école. Pendant 3 heures, durant les matinées de 5 journées, du 8 au 12 juillet pour les CM1, du 26 au 29 août pour les CM2 , les enfants inscrits bénéficieront (en petit groupe) d’activités de soutien afin de négocier la nouvelle rentrée dans de meilleures conditions.
Bilan financier :
Coopérative scolaire : la coopérative bénéficie encore d’une grosse enveloppe budgétaire. Mais de nombreuses factures devront être acquittées en cette fin d’année, transports, activités et visites.
Comme chaque année, et encore un peu plus cette année, l’association des parents d’élèves participe très largement au financement des activités et visites payantes organisées dans l’école. Avec une aide de 6000€ cette année. Nous remercions vivement l’association des parents d’élèves de l’école de Saint-Loup qui par son dynamisme concoure abondamment à la concrétisation de bon nombre de nos projets.
Fonctionnement de l’école :
Nouveaux amendements portés au règlement intérieur de l’école.
Le premier concerne le dispositif PHARE, déjà évoqué dans le précédent Conseil d’école :
La question du harcèlement à l’école qui s’empare régulièrement de l’actualité dans les médias, suite à des incidents, des drames, nous interpelle toutes et tous, parents enseignants. A ce titre, le ministère demande aux écoles d’instaurer un dispositif afin de répondre à cette dérive. Le dispositif PHARE (plan de Prévention aux harcèlements à l’Ecole), que nous devrons intégrer dans le règlement intérieur de notre école propose un protocole précis :
Dispositif PHARE (Prévention du Harcèlement à l’école) : Concernant les élèves du CP au CM2, le programme PHARE met en œuvre l’ensemble des mesures visant à prévenir l’apparition de situations de harcèlement, à favoriser leur détection par la communauté éducative afin d’y apporter une réponse rapide et coordonnée et de traitement des situations (Loi n° 2022-299 du 2 mars 2022).
L’équipe enseignante organise 10 heures d’apprentissages annuelles dont bénéficient tous les élèves du CP au CM2, sur la prévention du harcèlement et le développement des compétences psychosociales.
Lorsqu’une situation d’intimidation ou de harcèlement survient, le directeur d’école informe l’inspecteur de l’éducation nationale qui mobilise son équipe ressource PHARE chargée de mettre en œuvre le protocole de prise en charge de ces situations. Dans ce cadre, l’équipe ressource PHARE de la circonscription peut être amenée à rencontrer des élèves de l’école de manière individuelle. (Le protocole national est annexé au règlement intérieur).
Concernant les élèves de la Petite Section à la Grande Section, un plan de prévention est mis en œuvre visant à développer les compétences psycho-sociales et à éduquer à la bienveillance et l’empathie.
Les personnels médicaux, les infirmiers, les assistants de service social et les psychologues de l’éducation nationale peuvent accompagner les équipes dans la résolution de situations mettant en jeu la sécurité ou la santé d’un élève.
Le second concerne l’attribution de nouvelles prérogatives au directeur et directrices des écoles primaires (l’autorité fonctionnelle inscrite dans le décret du 14 août 2023)
« Art. « Art. R. 411-11-1. – Lorsque le comportement intentionnel et répété d’un élève fait peser un risque caractérisé sur la sécurité ou la santé d’un autre élève de l’école, le directeur d’école, après avoir réuni l’équipe éducative, met en œuvre, en associant les parents de l’élève dont le comportement est en cause, toute mesure éducative de nature à faire cesser ce comportement. Le directeur de l’école peut, à titre conservatoire, suspendre l’accès à l’établissement de l’élève dont le comportement est en cause pour une durée maximale de cinq jours.
« Si, malgré la mise en œuvre des mesures mentionnées au premier alinéa, le comportement de l’élève persiste, le directeur académique des services de l’éducation nationale, saisi par le directeur de l’école, peut demander au maire de procéder à la radiation de cet élève de l’école et à son inscription dans une autre école ».
. Evaluation d’école : Notre école sera évaluée du 2 au 4 décembre 2024. Ce sera l’occasion d’entamer une auto-évaluation dans notre fonctionnement d’école, aussi bien en interne que vers l’extérieur dans nos rapports avec les différents partenaires : mairie, périscolaire, structures municipales (clubs, associations, crèche…). Des groupes de travail seront mis en place afin d’échanger et de lancer des pistes pour améliorer toutes les interactions, des questionnaires auprès des familles, des partenaires, des entretiens menés par l’équipe des évaluateurs.
Questions diverses :
Enseigne t-on encore « la morale » à l’école afin de préserver nos enfants de toutes les formes de violence ?
Dans un premier temps, nous devons rappeler que les classes de l’élémentaire consacrent de nombreuses heures à cette question du « vivre ensemble à l’école » à travers l’ EMC , Enseignement moral et civique. Mais cette question nous amène à délivrer différents commentaires. Le premier, d’ordre général : l’école n’est pas en capacité de régler tous les problèmes qui traversent notre société. D’ailleurs ce n’est pas son rôle. L’école est une micro société, dans laquelle nous instaurons des règles précises qui doivent préserver ce vivre en semble, dans la classe (coopération, prise d’initiatives, respect de l’autre…) dans la cour de récréation, dans les moment périscolaires (cantine, garderie). Mais l’école n’est pas un lieu aseptisé où tout fonctionne paisiblement, sereinement. L’école n’est pas étanche à toutes les formes de violence qui peuvent s’exercer à l’extérieur, il y a aussi des tensions, des conflits, parfois de l’agressivité qui s’expriment, comme dans toute communauté élargie.
L’école et ses partenaires directs, la mairie, les parents, essaient de mettre en œuvre tous les outils, dispositifs pour gérer au mieux cette problématique du vivre ensemble, du bien être à l’école, mais nous avons l’impression que beaucoup de familles, beaucoup trop, se reposent essentiellement sur l’école pour relever ce défi.
Depuis plusieurs années nous sensibilisons les familles sur la question des réseaux sociaux et des dangers des écrans. Ce sont à elles qu’incombe la responsabilité de l’utilisation raisonnée de ces outils par leurs enfants. Ce sont à elles de montrer l’exemple à leurs enfants, de poser des cadres.
Risque pénal en cas de diffamation sur les réseaux sociaux :
« Il n’ y a pas d‘ âge minimal fixé par la loi pour que la responsabilité pénale d’un mineur soit engagée. Ainsi, quel que soit son âge, un mineur peut être reconnu coupable d’une infraction pénale. En fonction du type de propos, la sanction peut aller jusqu’à une amende de 7 500 € et six mois de prison. Les parents ne sont pas responsables pénalement mais financièrement des propos mis en ligne par leurs enfants mineurs ».
Passage du tour de France le 4 juillet : Des familles ont fait savoir qu’elles souhaitaient participer au rassemblement prévu au rond point de la commune avec leur enfant,l’après-midi du 4 juillet. Un mot sera diffusé aux familles afin qu’elles confirment ou non la présence de leur enfant au restaurant scolaire. L’école assurera l’accueil des enfants mais ne se rendra pas au point de rassemblement pour des raisons de sécurité.
Collation de la récréation du matin : Les représentants élus de la commune souhaitent faire un point sur cette démarche, établie depuis plusieurs années. Ils constatent que la quantité dévolue à cette collation a sensiblement augmenté et représente un coût non négligeable. Les enseignants ont remarqué pour leur part qu’effectivement les enfants du 2ème service consommaient de plus en plus de fruits à cette occasion. Ils précisent qu’ils sont vigilants sur la question du gaspillage et tiennent à confirmer le bien fondé de cette opération qui permet à tous les enfants concernés de disposer d’une collation adaptée à leur besoin en attendant le repas de midi, ce qui ne serait pas forcément le cas si on laissait libre choix aux familles.